Présentation
Un jeu qui consiste à frapper une balle à l'aide d'une crosse appelée club, pratiqué sur un terrain caractéristique dont la topographie est variée grâce aux obstacles naturels qui sont spécialement disposés. L’objectif du jeu consiste à envoyer une balle dans le trou en un minimum de coups. Selon le cas le terrain de golf comprends 9 ou 18 trous sur son parcours chacun incluant une aire de départ du dernier trou vers un nouveau trou.
Les trous sont creusés dans le sol et localisés au centre d’un green - une zone couverte d’herbe rase.
Chaque aire de départ porte numéro et les participants doivent les passer par ordre ; trou numéro 1, etc. Chaque trou est marqué par un mât avec un drapeau portant son numéro.
Lorsque le joueur exerce le coup final, le drapeau est temporairement enlevé. La distance entre l’aire de départ et le trou n’est pas fixée mais d’habitude elle varie entre 100 et 500 mètres. Dans la plupart des cas chaque parcours a trois endroits différents d’où l’on peut commencer le jeu. Chaque endroit est identifié par deux marques éloignées de 5 m l’une de l’autre. L’aire de départ est sur une ligne imaginaire passant d’une marque à l’autre.
Chaque terrain a sa norme de parcours, à savoir le nombre approximatif de coups nécessaires pour couvrir la distance entre l’aire de départ est un trou particulier. Selon l’association de golf des Etats-Unis (USGA) les normes de parcours standard pour des distances données sur les suivantes :
Hommes – Femmes
Norme du parcours 3 : jusqu’à 250 yards. Jusqu’à 210 yards
Norme du parcours 4 : 254-470 yards. 211-400 yards.
Norme du parcours 5 : 471 yards et plus. 401-575 yards
Norme du parcours 6 : 575 yards et plus
Les normes sont seulement des indications et sont également ajustées au niveau de difficulté d’un parcours donné. Pendant la compétition le résultat d’un joueur est mesuré par rapport à la norme du parcours donné.
La norme totale de parcours excède rarement 72. Les Terrains de golf ont des parcours avec des normes différentes. On rencontre le plus fréquemment les combinaisons : quatre normes du parcours 3, quatre du parcours 5, dix du parcours 4. Un coup au dessous de la norme du parcours est appelé « Birdie » (petit oiseau). L’invention du nom est souvent attribuée à l’un des golfeurs vivant à la charnière du XIXe siècle – A.H Smith (surnommé ab) ou A.W Tilinghast.
Dans les deux cas, l’anecdote signifie un coup particulier réussi. Un trou réalisé avec deux coups en dessous de la norme est nommé « Eagle », et le trou réalisé un coup en dessus de la norme s’appelle « Bogey ». L’expression, qui désigne un mauvais esprit, fut inventée vers 1890 dans le United Service Club, en Angleterre, ou presque tous les joueurs étaient des militaires. Le joueur malchanceux excédant la norme du parcours fut d’abord appelé « colonel Bogey » raccourci à « Bogey ».
Le trou mesure 10 cm de diamètre, ses dimensions étant déterminées par hasard par deux golfeurs, à Saint-Andrews, qui critiquaient les bords irréguliers des trous fait à la main.
Pour marquer plus facilement ils utilisent donc un tuyau d'écoulement dont le diamètre était de 10 cm et après un certain temps cette dimension devint standard. Si le parcours ne possède que neuf trous les golfeurs doivent couvrir la distance deux fois pour faire une partie complète.
Une partie de golf, en fonction des joueurs et de leur accord possède de une à quatre manches. Un terrain de golf est en général localisé sur un endroit légèrement incliné. Sa superficie varie de 20 à 120 hectares. La longueur totale d’un parcours de 18 trous fait d’habitude 3,5 à 6,5 km. Par exemple le terrain de Hoshimoto au Japon, 5870 m ; celui de Braselton en Géorgie aux Etats-Unis, 6368 m ; et le parcours historique de Saint-Andrews en Écosse avec seulement six trous et quelques centaines de mètres de long. Les obstacles les plus populaires inclus des buissons situés le long de la piste principale, une petite dune de sable est un étang nommé obstacle d’eau. Une variante particulière d’obstacles de sable est le « cat box » (boite de chat), « Beach » (plage), « egyptian bermuda », « litter box » (poubelle), « white face » (visage blanc) etc.
Les parcours construit près des rivières et des bords de mer utilisent les obstacles naturels. Les dimensions de ses parcours, ainsi que les distances entre les obstacles, ne sont pas prédéterminées.
Le jeu
Le jeu peut-être pratiqué par des golfeurs, des couples ou des équipes. La rencontre peut se faire selon deux systèmes conformément au choix des joueurs. Dans le premier système appelé le « match-play » les golfeurs doivent marquer en moins de coups possibles. Chaque trou à un vainqueur. Celui qui gagne sur le plus de trous gagne la partie.
Selon le deuxième système le « Stroke-play », celui qui exécute le moins de coup pendant tout le match est le vainqueur. La balle est placée sur une cheville de bois ou de plastique, le Tee, enfoncé dans le sol.
Etymologie
Les origines du mot golf sont obscures, ce mot est probablement lié au jeu Hollandais et Flamand portant le nom de KOLVEN et signifiant crosse – kolf. Les origines hollandaises peuvent également se voir dans le vocabulaire du golf comme « stymie » (en hollandais : suit mij) – terme décrivant la situation où il y a toujours la balle d’un autre joueur entre le trou et le golfeur.
Le « Tee » est un cas identique, mot anglais qui vient de l’hollandais, et qui désignait un monticule d’où l’on tirait. Le plus vieil exemple de mot ressemblant aux noms toujours utilisés provient d’un interdit de 1457.
Pendant les deux siècles suivants, le nom du jeu évolua avec une orthographe différente comme gouff en 1491, goiff en 1538, goft en 1615, et gouf en 1711. Vers les années 1750, L’orthographe moderne commença à être utilisée, pourtant J. Strutt, dans « Sports and Pastimes of the people of England » en 1801, continue à utiliser le mot GOFF, peut-être pour désigner une des variantes du jeu. Au XIXe siècle le mot « golf » se répandait dans d’autres langues européennes, sans modifications orthographiques ni de prononciation.
Histoire
Il existe différentes hypothèses concernant la naissance du golf. L’une suppose que le golf tient ses origines d’anciens rites de fertilité, au cours desquelles une petite balle était frappée avec une batte. En Asie il y avait aussi des jeux similaires au golf par exemple le CHUI WAN. Une autre hypothèse rapproche le jeu d’un autre connu à Rome ancienne sous le nom de PAGANIKA. Lors de l’expansion romaine ce jeu fut sans doute vulgarisé en Europe de l’Ouest est introduit dans sa forme primitive en des lieux comme la Bretagne insulaire.
Déjà en l’an 1000 en Écosse dans les villages situés au nord du mur d’Hadrien, entre la Bretagne romaine et les pictes de Calédonie, l’on pratiquait un jeu similaire au golf. 1457 des golfeurs qui jouaient autour de villes écossaises dérangent les archers du roi à l’entraînement ce qui motive interdit du roi Jacques II d’Ecosse de jouer dans les limites des villes.
L’interdiction vu suspendue en 1480, puis grâce au règne de Jacques IV et de Marie Stuart, l’on peut observer le développement rapide de ce jeu en Écosse. L’intérêt des rois pour le jeu provenait de la nécessité de suivre les recommandations de l’église catholique stipulant que les rois devaient satisfaire aux besoins de divertissement de leur sujet auprès de l’office religieux du dimanche. Cela eut des graves conséquences lorsque les Stuart monte sur le trône d’Angleterre. Leur attitude positive envers les jeux de récréation se heurta à l’extrémisme des puritains spécialement à 1618 lorsque Jacques Ier du Royaume-Uni publia son livre des sports.
Le premier match fut d’une certaine manière international, organisé en 1682 et vit le roi Jacques II accompagné de J. Paterson, un forain écossais, gagner contre deux nobles anglais. Vers 1552, Marie Stuart fonda à St-Andrews le premier parcours, qui est toujours considéré l’un des meilleurs au monde.
La première association de golf, « The Royal Burguess Golfing Society » à Edinburgh, fut probablement établie en 1608, mais aucun document ne confirme cet événement. La première association de golf attestée fut l’"Honorable Company of Edinburgh Golfers", fondée en 1744. Un an après, cette association organisa le tournoi de la Silver Cup, et la régulation à treize articles qui fut utilisée devint la base des matchs joués plus tard, y compris ceux du « Royal and Ancient Golf Club of St-Andrews » (fondé en 1754).
Ce club devint vite la tête pensante du Golf, non seulement en angleterre, mais partout dans le monde.
En même temps, jusqu’au début du 19e siècle, un jeu connu sous le nom de GOFF se développa en Angleterre, sans doute une variante du jeu écossais, et partiellement de celui du KOLVEN hollandais, dont les bases purent être apportées en Angleterre par les sujets de Guillaume d’Orange. Les deux jeux furent finalement unifiés à cause de leur ressemblance significative et de leur affinité au cours du 19e siècle.
En 1919, The Royal and Ancient Golf Club of St-Andrews adopta une structure associative, ce qui eut pour résultat l’arrivée de 1750 membres permanents dont 700 provenaient d’autres pays.
Depuis 1952, le club de St-Andrews partage la responsabilité du golf international avec la United State Golf Association.
La variante Hollandaise originale fut sans doute apportée aux Etats-Unis par les colons venant des Pays-bas (environ en 1650 à la Nouvelle Amsterdam), mais il n’existe pas d’informations concernant ce jeu. Ce sont les soldats écossais, combattant dans l’armée britannique, pendant la guerre de l’indépendance des Etats-Unis, qui vulgarisèrent le golf en Amérique vers 1773-1775. L’annonce dans le « John Rivingstone’s Gazette » est la pierre angulaire de la présence du jeu dans la culture américaine :
Aux golfeurs : La saison de l’exercice agréable et sain s’approche, les joueurs peuvent obtenir d’excellents clubs et de vraies balles calédoniennes. Informations auprès des imprimeurs.
Au début, l’intérêt porté au golf par les américains et canadiens fut plutôt modeste. C’est seulement après la fondation de clubs comme le « FOXBURG GOLF AND COUNTRY CLUB » en Pennsylvanie en 1887, et le « St. Andrews Club Of Yonkers » à New-York en 1888 que le Golf commença à se développer.
J.-P Lee publia en 1895, aux Etats-Unis, un manuel « Golf aux Etats-Unis ». Manuel pratique, et en 1897 les premières compétitions inter universités furent organisées.
Dans de nombreux autres pays le Golf ne devint populaire qu’au 20e siècle et son prestige est toujours aussi fort dans les pays anglo-saxons.
En Grande-Bretagne, il y a environ deux mille associations de golf, et presque deux mille cinq cent aux USA. LE nombre de golfeurs dans les deux pays s’élevait à 4 millions et 21,7 millions respectivement en 1994.
La première association canadienne de golf, le Montréal Golf Club, fut fondée en 1873 par un écossais a. Dennistoun. En Nouvelle Zélande, l’Otego Daily Times annonça la fondation du Dunedin Golf Club en 1871. L’Ecossais C.R. Howden était son fondateur.
Le Golf est pratiqué dans d’autres pays non anglophones, comme la France depuis environ 1856, l’Allemagne depuis 1890, et dernièrement au Japon, Corée du Sud, et Singapour.
Au début le Golf fut souvent traité comme une activité de récréation. En 1860, un match joué sur le parcours de Prestwick en Ecosse, fut gagné par W. Park Senior, considéré comme le premier golfeur professionnel.
A présent le golf est autant pratiqué par les professionnels que les amateurs. Les country clubs, où le golf avait une position de récréation prestigieuse, jouèrent un grand rôle dans la vulgarisation de la discipline. Il n’y a pas de fédération mondiale gouvernant le Golf, les organisations les plus éminentes sont : The United States Golf Association (USGA fondée en 1891), et The Royal Ancient Golf Club of St. Andrews (RAGC).
En 1951, les deux organisations signèrent un accord d’unification des règles fondamentales du Golf. Des associations séparées pour les professionnels furent également fondées, les plus importantes sont Professional Golf Association of America (PGA) fondée en 1916, et Professional Golfers Association of Great Britain.
D’habitude les compétitions de golf sont organisées séparément pour les professionnels et les amateurs, mais on rencontre aussi des tournois pour les deux catégories. Les compétitions les plus importantes sont : British amateur, Canadian amateur, Curtis Cup et Walker Cup. De plus l’on organise annuellement les championnats d’Europe et un championnat du monde officieux fondés par Eisenhower l’ancien président des Etats-Unis.
Le golf amateur fit deux fois partie du programme des jeux olympiques en 1900 et 1904. Seuls des représentants de trois pays participèrent au J.O. de 1900 dames et messieurs. Mais suite à la pression exercée par les Américains le golf restant discipline olympique jusqu’en 1904, année où il se discrédita complètement à cause de la présence de l’équipe des Etats-Unis qui gagna toute la compétition.
L’avenir du golf aux JO de Londres était scellé. De plus le plus important club britannique à savoir le Royal golf club of Saint Andrews protesta contre l’introduction du golf aux JO car pour lui la discipline ne fut jamais présente dans les temps anciens.
W.Hagen (1892-1969) le premier golfeur réputé il triompha quatre fois au British open et il est aussi connu à cause d’une phrase présomptueuse prononcée avant le match :
« Qui va être le deuxième ? »
L’américain R. Tyre Jones, « Bobby », est considéré comme l’un des meilleurs golfeurs de tous les temps, un amateur atteignant le niveau professionnel. Il fut appelé par la presse « professionnel à mi-temps ». Grâce à ceci Bobby pu devenir le seul golfeur de l’histoire à réaliser le Grand Chelem. En une saison en 1930, il gagna 4 trophées, les plus grands dans les deux catégories à savoir : The British Amateur, British Open, USGA Open, et USGA Amateur. Au cours de sa carrière qui dura 14 ans il fut 13 fois le meilleur golfeur de l’année.
D’autres golfeurs réputés étaient : dans les années 1940, B. Nelson, B. Hogan, et S. Sned ; dans les années 1950, A. Palmer ; dans les années 1960, J. Nicklaus qui domina jusqu’à l’âge de 50 ans. Les meilleurs golfeurs des années 1980-1990 étaient : E. Es d’Afrique du Sud, l’anglais J. Daly, les américains D. Stockton, J. Colbert, et B. Murphy ; et dans les pays non anglophones : le japonais M. « Jumbo » Osaki, son frère T. « Jet » Osaki, l’argentin R. de Vincenzo. Les compétitions internationales de plus haut rang semblent être les suivantes : The British Open (depuis 1865), British Women’s amateur (depuis 1883), British Men’s amateur (depuis 1885), Canadian amateur (depuis 1895), US Men’s amateur (depuis 1895), US Women’s amateur (depuis 1895), US open for men (depuis 1895), Canadian Open (depuis 1904), Masters Tournament (depuis 1934), US Open for women (depuis 1946, US Men’s Professional (depuis 1916).
Contexte Culturel
Le Golf moderne même s’il est plus démocratisé qu’auparavant maintient toujours un caractère exclusif dans des clubs privés où les frais d’inscription vont de quelques centaines de dollars à plus de 100 000 dollars. Certains clubs sont accusés d’avoir soutenu la politique de discrimination raciale et aux États-Unis les joueurs d’origine afro américaine sont peu nombreux. Il semble que dans le domaine du golf, où persistent certaines barrières raciales et des préjugés, le processus d’émancipation reste en retard.
Jusque dans les années 1970, des méthodes officieuses furent employées pour empêcher les golfeurs Afro-Américains de jouer sur le parcours de l’Augusta National Golf Club.
Dans les années 1990 l’apparition du remarquable golfeur afro-américain Tiger Woods fit entrevoir la fin du tunnel.
L’impact économique
L’impact économique du golf ne concerne pas seulement les golfeurs professionnels. En Angleterre en 1935 on a produit 588 000 clubs de golf et approximativement 11 millions de balles. Cela fut le grand début du marché du golf dont le premier actionnaire était l’entreprise anglaise Dunlop Rubber Company. En 1994 les Américains ont dépensé 20 milliards de dollars pour le matériel de golf et les services liés au jeu. Vers la moitié des années 1980 la télévision devint un facteur déterminant pour les compétitions de golf.
En 1954 le pool de prix annuel de PGA était de 23 108 $ et en 9 ans il grimpa à 47 550 $. En 1962, A. Palmer gagna 100 000 dollars en une saison, un record. En 1995, le revenu des trois golfeurs suivant s’élevait au-dessous du million de dollars en une saison :
D. Stockton avec 1 303 208 dollars, J. Colbert avec 1 167 352 dollars, B. Murphy avec 1 146 591 dollars.
En 1990, le Senior Tour, une série de compétitions pour les golfeurs de plus de cinquante ans, comprenait 42 rencontres, dont le montant des prix s’élevait à 25 000 000 de dollars. Crawford, un historien et chercheur concernant le Golf, observa qu’aucun autre sport offrait tant de gloire et d’argent à des joueurs âgés.
En 2004, le sportif le plus payé du monde est un golfeur ayant gagné 81 millions de dollars.
Les parcours majeurs
Le parcours de St. Andrews est considéré comme un modèle. Les autres anciens parcours sont : le Prestwick Course en Ecosse et le Hoylake situé près de Liverpool. Aux Etats-Unis, les plus vieux parcours furent construits à Burlington, Iowa (1883), Oakhurst, West Virginia (1884), et Dorset Golf Links. Les plus vieux parcours toujours utilisés sont : Dorset Field Club (originellement Dorset Golf Links), construit en 1886, et Foxburg Golf Club, en Pennsylvanie, construit aussi en 1886, puis renommé Foxburg Country Club.
En 1888, l’Ecossais J. Reid, aidé par ses voisins américains, construisit un parcours à Yonkers, New York, nommé peu après le St. Andrews Golf Club of Yonkers. Le premier parcours professionnelaux Etats-Unis fut construit près de Southampton sur Long Island, créé par l’Ecossais W. Dunn, assisté de l’architecte S. White. Ce parcours fut financé par le riche W. Vanderbilt, et ses riches amis, et devint un modèle pour beaucoup d’autres, contribuant significativement au développement du golf aux Etats-Unis.
Vers 1900, il y avait 982 parcours dont 90 parcours complets (18 trous) aux USA.
Au début des années 1970 il y en avait plus de 10 000.
Le golf dans la littérature et l’art
Les premiers essais littéraires consacrés au golf peuvent être retrouvés dans les magazines sportifs comme The Sporting Magazine puis The New Sporting Magazine. Les premiers écrits scientifiques sur le sujet apparurent à la charnière du 19e siècle. Il y eut aussi des acteurs qui focalisèrent sur le golf. L’écrivain le plus connu de ce courant fut P.G. Wodehouse (1881-1975), auteur de plusieurs douzaines de nouvelles consacrées au Golf. Dans leur célèbre anthologie des meilleures œuvres consacrées au sport, Great Stories From The World of Sport, P. Schwed et H. Warren Wind écrivent : « De tous les acteurs qui contribuèrent au développement du Golf, personne n’approchera P.G. Wodehouse, dans son art de décrire la discipline – et surtout de saisir les âmes des gens et de transformer leur vie en un bunker contre l’enfer sur la terre ».
Les nouvelles les plus connues de P.G. Wodehouse sont The Heart of a God (1923), The Clicking of Cuthbert, et Chester Forgets Himself.
Un autre auteur célèbre fut B. Darwin (mort en 1961, le petit fils de Charles Darwin). Ses articles et sketchs, publiés dans le magazine Times and Country Life, ont été réunis dans des livres, par exemple, Playing Like, Out of The Rough, et Green Memories. Il écrivit également une nouvelle intitulée The World That Fred Made, ainsi qu’une série d’albums et d’études historiques, comme Golf Courses of Great Britain et Golf Between Two Wars.
Une des œuvres classique concernant le Golf, est le récit humoristique de D. Jenkins intitulé The Dogged Victimes of Inexorable Fate. Beaucoup d’anciens golfeurs, comme R.T. Jones, G. Sarazen, F. Pennik, L. Crawley, S. McKinley et P. ward-Thomas, devinrent des journalistes du sport et enrichirent la littérature du Golf, publiant des mémoires ou des collections de reportages.
Parmis les écrivains les plus connus s’occupant du Golf on peut trouver J. Updike, avec sa scène célèbre venant de la tétralogie sur Harry « Rabbit » Angstorm. On peut aussi retrouver un match de golfdans l’un des films de la série James Bond.
Le Golf fit souvent l’objet de longs métrages. En 1987, H.M. Zucker et L.J. Babich, dans leur œuvre intitulée Sports films, A Complete Reference firent uen série de 48 films dédiés au golf. Les plus connus sont : Follow The Sun (1951), l’histoire de la vie de Ben Hogan, avec G. Ford ; et une comédie Caddyshack (1980).
En 1952, un film intitulé Pat and Mike fut réalisé avec K. Hepburn incarnant le personnage de Pat Pemberton – une joueuse itinérante de Tennis et de Golf. Sonmanager était Mike Conovan (S. Tracy) et son adversaire B. Didrickson – Zaharias, une vraie athlète.
Le Golf à la télévision
Vers la fin des années 1950 le golf apparu aux États-Unis à la télévision dans l'émission « le merveilleux monde du golf » présenté par G. Sarazen et J. Demaret. Dans les années 1960 une série de tournois de golf fut organisée avec A. Palmer et son cirque appelé « Arnie’s Army ». Ce type de mission contribua significativement à la vulgarisation rapide du golf aux Etats-Unis. Les émissions dans d’autres pays ne se firent pas attendre longtemps. Dans les années 1990 aux États-Unis le bureau de publicité de la télévision démontre que les spectateurs votant dans des élections majeures étaient très intéressés par les émissions de golf. Au moment où il s’avère que le golf attirait 35 % des personnes dans les élections, le sport monta considérablement dans les réseaux de télévision.
Les promoteurs principaux étaient ABC, NBC et ESPN.
En 1995 une première chaîne dévouée 24 heures sur 24 au seul golf fut créée aux Etats-Unis. Selon les experts de l'audio visuel aux Etats-Unis, le golf lance le plus grand défi technique jamais relevé par la télévision à cause de la longueur des parcours, des mouvements des joueurs, des divers types de surface sur lesquels tombe la balle, le tout demandant des micros d‘ambiance capables de saisir les détails de la situation donnée.
L’on peut ajouter à ces experts, qu’avec des moyens financiers l’on peut faire la promotion de l’impossible. Dans son manuel sur les émissions de radio et de télévision intitulé « Diffusion des émissions de sport » en 1995 C. Cowdy calcule que pour faire des émissions de la plus haute qualité sur un match de golf de haut niveau il faut avoir au moins 14 caméras, sept tours pour les opérateurs, 11 VCRs, 33 km de câbles son, 39 km de câbles vidéo, 35 micros disponibles pour les observateurs, à savoir les personnes qui informent les réalisateurs du son et de l’image sur la partie du terrain qui doit être activée.
Des micros d’ambiance, ajustés au parcours de golf sont placés tout au long du parcours pour pouvoir enregistrer les sons provenant des spectateurs, les claquements des clubs contre la balle ainsi que les bruits de balle tombant sur les surfaces diverses. Pour ne pas déranger les golfeurs et les spectateurs au cours du jeu, des kilomètres de câbles sont placés sous la terre à l’aide d’une machine spéciale appelée Sod-cutter (trancheuse).
Les fils sont placés à 8 cm au-dessus du gazon qui est délicatement coupé et soulevé par la machine puis remis à sa place. L’installation de tout le matériel avant une compétition prend de 4 à 5 jours.
En 1984 furent créés les « Skin Games » initiés par D. Ohlmeyer producteur de télévision.
L’idée des « Skin Games » est basée sur la mise en avant de la rivalité entre quatre golfeurs sous contrat pour rendre le jeu plus intéressant pour les spectateurs. Les participants rivalisent pour d’énormes sommes d’argent à chaque trou, ce qui n’oblige pas les téléspectateurs impatienter bonhomme de longues heures pour le résultat final.
Très vite les Skin Games devinrent assez populaires pour établir leur propre calendrier.
Voir le polo haut de gamme Golf Aristow "Hole in One"